Il nous a d’abord fallu mettre une blouse, afin de ne pas nous salir lors des travaux pratiques. Puis un guide francophone nous a expliqué le fonctionnement de la presse. La première étape est la composition. Les lettres mobiles sont agencées de façon à former des mots, puis de phrases, et ainsi de suite. Les lettres sont placées sur la presse. Après l’encrage de ces lettres à l’aide de rouleaux enduits d’encre, on les recouvre d’une feuille et d’un carton, avant de refermer la luge. La luge est une sorte de cadre en bois où est tendu un tissu. On l’ouvre pour placer les lettres, on la referme après avoir mis le papier et le carton puis, à l’aide d’une manivelle, on la glisse sous la presse. Quand elle est en place, on actionne un levier qui redresse des cylindres, au-dessus de la presse. Ces cylindres exercent leur poids, environ une tonne, sur le papier, permettant que l’encre des lettres s’imprime sur la feuille.
Dernière étape : on actionne le levier dans l’autre sens pour libérer la luge. Enfin on soulève le papier et on découvre le texte. Le premier livre imprimé de cette manière fut une bible, la « Bible de 42 lignes » ou « Bible de Gutenberg ». Il existe d’autres méthodes d’imprimerie et nous en avons testé trois. Car après les explications théoriques est venue la pratique, où chacun a pu imprimer son prénom ainsi qu’un extrait de la Bible, pour essayer la presse et enfin un motif, au choix, pour la technique du frottage. Comme l’a dit Audrey : « c’était super, ça nous a appris à faire comme Gutenberg mais c’était un peu trop court. » Nous avons tous aimé et nous espérons recevoir nos travaux, que nous devions déjà récupérer en Allemagne.
lil
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