"Soleil vert" ou de la SF pas comme les autres


Ce film de science-fiction décrit la vie de Thurn, un inspecteur de police, en 2022, alors que les gens ne se nourrissent plus que de substances appelées « soleils » verts, jaunes ou rouges. La vie de Thurn va basculer le jour où lors d’une enquête sur la mort d’un personnage influent, il va découvrir le terrible secret de ces fameux aliments.

Soleil vert, réalisé en 1973 par Richard Fleischer, décrit avec réalisme un hypothétique futur de 2022. Il fait référence à la nourriture dès le titre : le « soleil vert » est une substance dont se nourrit la population. Le film part d’une simple enquête après le meurtre du dirigeant de la société Soylent qui produits les « soleils ». Cette enquête est menée par le héros qui va subir de nombreuses épreuves jusqu’à la mort de son vieil ami. Le héros découvrira alors des informations capitales sur l’Etat et sur les fameux «soleils ».  

Dans ce film, les femmes sont appelées « mobilier » et sont traitées très durement, ce que je n’ai pas trouvé agréable. Le point de vue du réalisateur sur le futur est cependant original en comparaison à d’autres films qui sont un peu plus basés sur des clichés comme des voitures volantes ou des technologies perfectionnées.

Le héros Thurn vit avec un vieil homme qu’il considère un peu  comme son père. Plus jeune, celui-ci a vécu une vie dont il est très nostalgique, il a connu les légumes, la viande, il se souvient des goûts et aussi de la nature. Dans le monde de 2022,  ceci n’est plus réservé qu’à quelques privilégiés tandis que la population vit entassée dans une pollution et une chaleur extrêmes. Dans une très belle scène, le vieil homme contemple depuis son lit de mort des images de la nature d’autrefois avec des animaux, des cascades, des fleurs et des grands espaces. Le héros, qui est témoin de la scène, est profondément touché de découvrir ce qu’il n’a jamais connu.

La fin est impressionnante car le suspense est bien maîtrisé tout au long du film. En arrivant à « l’échange », le héros découvrira avec horreur ce que contiennent les pastilles de « soleils verts ». Ce film est inquiétant et assez pessimiste sur l’avenir de notre planète et il incite à la réflexion.

 zol

Thurn et son vieil ami. Photo Internet

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